L'heure est à l'action pour proposer et mettre en oeuvre une autre Europe, sans pour autant balayer d'un coup de trait près de 70 années de construction européenne !
En ce jour de fête de l'Europe, comment pourrions nous nous réjouir de l'état actuel de l'Union européenne !
L'heure est à l'action pour proposer et mettre en oeuvre une autre Europe, sans pour autant balayer d'un coup de trait près de 70 années de construction européenne !
Au delà des caricatures et autres utopies aussi "inférorisantes" que dangereuses que portent les eurobéats (bisounours aveuglément libéraux, occidentalistes à tout crin et dont les élans démocratiques laisent souvent à désirer ...) qui veulent plus d'Europe pour plus de marché ou plus de "croissance" et les nationalistes populistes qui veulent moins d'Europe pour se replier sur leur nombril dans l'illusion d'une France à la puissance retrouvée, il y a une place de plus en plus importante pour penser une autre Europe :
- une Europe qui ne soit pas que la caisse de raisonnance des déséquilibres financiers, mais qui régule les flux et repense le financement de son économie à long terme;
- une Europe non pas sans frontière, mais qui définisse ses limites, pour mettre fin à la fuite en avant, stopper sa dislocation, sa dilution et structurer d'authentiques partenariats stratégiques dans son voisinage ;
- une Europe qui ne s'enferme pas dans une strandardisation stérile et mortifère, mais qui orchestre et exploite au mieux les spécificités et spécialisations de ses territoires;
- une Europe qui n'érode pas la souveraineté mais la renforce à chaque niveau pertinent : Etat-Nation + Confédération (comme tu le proposes) ;
- une Europe qui ne soit pas un levier de vassalisation mais de différenciation et d'affirmation stratégique ;
- une Europe qui renoue avec ses différentes racines culturelles, philisophiques et spirituelles, pour échapper au mythe "occidentaliste" et entrer en dialogue avec le monde et les civilisations, là où certains préfèrent le choc et la destruction ;
- une Europe qui contribue au développement intégral de l'être humain et non à son éviction au profit d'un transhumanisme où l'humain se confond avec la machine, où la matière supplante l'Esprit, où la recherche d'infini détruit la quête d'éternité, où l'avoir, le faire et le produire priment sur l'Etre.